Nouvelle année. Moment des « bonnes résolutions ». Que l’on tiendra.
Ou pas.
Car tout n’est peut-être pas qu’affaire de volonté…
Thomas Nispola – thérapie psychodynamique – 34 bd Carnot, Toulouse – 06 28 33 33 89
Nouvelle année. Moment des « bonnes résolutions ». Que l’on tiendra.
Ou pas.
Car tout n’est peut-être pas qu’affaire de volonté…
Névrose : mal-être chronique, contradiction interne inconsciente.
Avec le temps qui passe, parfois ça évolue…
Et pas forcément en mieux.
Voyons comment, à force de mal-être, on peut finir par « virer pervers »…
Poursuivre la lecture de « Breaking Bad : de la névrose à la perversion »
Correspondre à l’image qu’on attend de nous.
Faire plaisir à la famille, satisfaire l’entourage.
Sauver les apparences, dire que tout va bien…
Tout va bien ?
Poursuivre la lecture de « Faire semblant d’aller bien : la persona »
Hors des étiquettes, des clivages, des injonctions à être comme ceci, ou comme cela.
Vers l’identité à soi-même.
Retour aux fondamentaux, là où règnent liberté, mobilité et singularité.
Toucher du doigt nos limites, notre impuissance.
Changer de point de vue.
Pour sortir de l’auto-sabotage et des échecs à répétition.
Surprise :
Comme quoi, hein…
PS : aujourd’hui c’est ciné
Poursuivre la lecture de « En avoir ou pas : la différence des sexes »
Bureau des Légendes d’Œdipe, saison 2.
On s’est heurté à l’interdit, et on attend le châtiment…
Parviendra-t-on à se libérer ?
Poursuivre la lecture de « Castration ! (la punition imaginaire) »
Le « complexe d’Œdipe ».
Tout le monde sait ce que c’est.
On dit « c’est quand tu veux coucher avec ta mère ».
On rigole et on passe à autre chose.
Et si on essayait de comprendre de quoi on parle ?
Le complexe, c’est l’équipe de scénaristes.
Le fantasme, c’est le scénario.
Des fois, tout est écrit d’avance.
(Et on fait nous-mêmes les cascades)
Poursuivre la lecture de « Fantasmes : prisonniers de notre scénario »
Il nous parasite, nous pompe, nous épuise.
Il complique énormément notre vie quotidienne, particulièrement nos relations sociales.
Vivement que ça soit fini.
Saleté de complexe.
Oppression, étouffement, passage étroit…
Sensation physique. État mental.
L’angoisse.
Poursuivre la lecture de « L’angoisse, ou « la gorge serrée » »
Le confinement a été un révélateur pour beaucoup d’entre nous.
Il nous a — parfois cruellement — confronté à nos incohérences ordinaires.
Confinement. On ne voit plus certaines personnes. On en rappelle d’autres.
La période fait ressortir les enjeux cachés de nos relations.
Dis-moi qui te manque, je te dirai où tu en es…
Voilà.
C’est du passé.
C’est fini.
Et si c’était à cause de toi ? Et si c’était de ta faute ?
Regardons un peu notre fichue tendance à culpabiliser (qui marche super bien en amour)…
Petite visite, bien encordés, dans les étranges contradictions de la relation amoureuse.
On met les casques, et on y va.
Poursuivre la lecture de « « Fuck you mon amour » : l’ambivalence »
Le confinement lié à l’épidémie en cours réactive chez beaucoup d’entre nous des sensations douloureuses liées à la séparation, au deuil et à la mélancolie.
La dépression de rester seul…
Qu’est-ce qui se passe en nous ?
Plaisirs qui nous aident à avancer. Devoirs qui nous donnent une raison de tenir le coup. « Petits trucs » qui nous soutiennent jour après jour : on connaît tous ça, c’est humain.
Sauf que des fois, ça finit par prendre une place exagérée. Et ça nous bouffe.
Cigarette, alcool et autres drogues, bien sûr. Mais ça peut arriver avec le travail, la fête, le voyage, l’activité physique, les enfants…
Nous ne sommes pas parfaits.
OK.
Et nous ne serons jamais parfaits.
On est d’accord.
Ceci étant dit, certains schémas, certaines répétitions, certaines lourdeurs nous plombent un peu l’existence.
Voyons quelques pistes pour renoncer à ces symptômes tout en restant soi-même…
Changement d’année, changement d’habitudes ? De comportements ? De réactions ? En tout cas, on est résolu à faire évoluer les choses.
C’est bien. Mais des fois ça ne suffit pas.
Après avoir évoqué les limites de la bonne volonté, voyons maintenant comment y suppléer. Avec malice, légèreté, et efficacité.
(merci Archimède)
Poursuivre la lecture de « « Donnez-moi un point d’appui… » »
Après avoir évoqué certaines « stratégies » que les borderline emploient pour survivre au quotidien (autour du thème de la « peau »), continuons à explorer leur lutte pour s’assurer d’une identité.
En nous intéressant à leurs relations sociales, complexes et hantées par le spectre de l’abandon…
Souffrir d’un trouble de la personnalité limite, c’est devoir inventer au quotidien des stratégies pour se protéger.
Des stratégies souvent liées à la question de l’identité.
Des stratégies de « survie émotionnelle », qui créent parfois plus de problèmes qu’elles n’en résolvent…
Une façon ludique, et pragmatique, d’envisager les petites aventures du quotidien. Celles qui nous perturbent, d’une façon ou d’une autre. Ces vécus bien réels mais qui dégagent quelque chose qui nous retient, quelque chose de bizarre.
Je vous propose d’y repenser comme s’il s’agissait d’un rêve.
Certains évènements de la vie réelle peuvent être regardés avec les lunettes de l’inconscient.
OK. Et avec ça on fait quoi ?
Avec ça, on va laisser apparaître les rapports. Gentiment.
En l’occurrence, les rapports qui existent entre nos actes manqués, nos pépins, et nos tensions non résolues.
Voici quelques astuces, pour commencer.
PS : ça vaut aussi pour l’angoisse.
Quand des « signaux d’alarme psychique » s’allument et qu’on les ignore, qu’on persiste à les ignorer, leur niveau risque d’augmenter, jusqu’à ce qu’on ne puisse plus regarder ailleurs.
Burn out, dépression, effondrement, accidents : ces coups de semonce retentissants arrivent rarement de nulle part…
Poursuivre la lecture de « T’as pas entendu quelque chose ? »
Quand des choses étranges, sorties de nulle part, s’invitent dans notre vie, c’est peut-être que le Fripon est à l’œuvre.
Messager facétieux de ce qui pousse en nous-mêmes, il pourra devenir un allié ou au contraire prendre des formes absurdes et destructrices, selon qu’on lui prête ou pas la juste attention.
Se figurer ce personnage, c’est une façon de dire ce qui se passe en nous.
clique ici si tu veux que le Fripon te laisse dormir ce soir
Un sms qui part pour le mauvais destinataire.
Un prénom prononcé au lieu d’un autre.
Un anniversaire oublié.
Des clés que l’on ne trouve pas au moment où l’on devrait absolument être à l’heure.
Un effet personnel laissé chez quelqu’un…
Bienvenue au pays des actes manqués, savoureuse entrée en matière vers le fonctionnement de l’inconscient.
Poursuivre la lecture de « Les actes manqués : faire exprès sans le vouloir »
Le rêve est un mode d’accès privilégié au psychisme profond. Il se forme au plus près de ce qui travaille en nous, et que nous n’avons pas encore perçu, formulé. « La voie royale vers l’inconscient » selon Freud. Voyons de plus près comment cela se fait.
En épilogue à une série d’articles sur le trouble de la personnalité limite, voici quelques extraits du livre de Maurice Bellet, La traversée de l’en-bas. Ils suggèrent, me semble-t-il, ce que peut être la douleur d’une personne souffrant d’une forme sévère de ce trouble ou, plus généralement, d’épisodes de grande dépression.
« Et ce sera un texte incohérent. Car le lieu où il se tient est un tel lieu de contradiction et d’écarts que la cohérence y est fausseté.
C’est écrit pour ceux qui, par eux-mêmes ou par leurs proches, ont quelque connaissance de l’en-bas. Ailleurs, c’est hors de sens ou insupportable. »
Seul au monde. Perdu dans le monde. Détruisant le monde.
Loin dans le temps, loin dans le psychisme, nous avons été l’enfant seul, débordé d’effroi.
Ça reste toujours là en nous, parfois très près de la surface, comme dans le trouble de la personnalité limite.
Nous allons entrer aujourd’hui dans le ressenti des borderline, dans leur perception des choses.
Un univers émotionnel où les frontières sont poreuses, entre soi et l’autre, entre l’amour et la haine, entre l’impression de perfection et l’impression de nullité. On passe de l’un à l’autre sans transition, de façon abrupte.
Sans demi-mesure.
Se mettre en danger pour se rassurer… Quitte à pousser le bouchon trop loin.
Prendre des risques, se faire mal, de façon choquante et incompréhensible pour les autres.
Détresse des borderline qui, pour se sauver, peuvent se détruire…
Nous poursuivons une série d’articles sur le trouble de la personnalité limite, en considérant cette-fois-ci des comportements qui peuvent en être des symptômes.
Il s’agit de ces réactions foudroyantes, qui se manifestent parfois dans un ciel serein, et qui semblent relever d’une émotivité hors-norme…
« Trouble de la personnalité limite », c’est une façon de dire.
Une appellation diagnostique.
Elle provient d’un manuel psychiatrique américain, qui en énonce neuf critères.
Il importe de les lire. Ça cadre le sujet.
Parlons d’un trouble étonnamment mal connu en France et qui semble concerner une part croissante de la population, le trouble de la personnalité limite (TPL), dit aussi trouble de la personnalité borderline (à ne pas confondre avec bipolaire).
Appelé également état limite, il est source de souffrances psychiques chroniques et intenses, d’abord pour les personnes atteintes de TPL, et par ricochet pour celles et ceux qui leur sont proches.
« Quand on veut on peut. »
« Moi je dis, avec un peu de volonté… »
« Mais c’est des chichis, ça. »
« Et ben t’as qu’à te forcer. »
« Mais c’est dans ta têêêêêêête. »
« Moi j’y suis arrivé tout seul, personne m’a aidé, et je me plains pas. »
Il y a la version : « C’est pas du tout scientifique ton truc. C’est complètement perché, c’est n’importe quoi. »
Il y a la version : « Ah ouais, mais ça doit être carrément prise de tête… Genre t’es tout le temps en train de tout analyser, non ? »
Et au milieu, il y a ce qu’on essaie de faire.
On essaie d’y voir plus clair ?
« Je peux pas m’empêcher de… »
« J’en ai marre, à chaque fois… »
« C’est fou, je me retrouve toujours dans les mêmes plans… »
« Mais pourquoi je tombe systématiquement sur des… »
« Je sais pas ce qui m’a pris… »
… Voilà qui ressemble à des situations où l’inconscient demande à être entendu.
*
La psychanalyse, et les thérapies psychodynamiques qui sont apparues après elle, relèvent de méthodes rationnelles mises au point pour aborder les processus inconscients.
Les processus inconscients ont un fonctionnement qui diffère du fonctionnement logique auquel nous sommes habitués.
En dessous du seuil de la conscience, une forme de rationalité est à l’œuvre, mais elle est tellement particulière qu’on peut en première approche la prendre pour une irrationalité.
L’approche psychanalytique prétend rendre compte de cette rationalité différente, propre à l’inconscient, et trouver les moyens d’agir dessus.
Voici une présentation de mon approche de la thérapie, écrite avant la création de ce site. Il paraît qu’elle rend assez bien compte de l’esprit de ma pratique.
La psychanalyse est évidemment liée au nom de son fondateur, Sigmund Freud, médecin viennois du début du XXème siècle.
Celui-ci s’est appuyé sur l’hypothèse que :
le fonctionnement de notre psychisme échappe en grande partie aux logiques conscientes ordinaires
Ses réussites et ses échecs l’ont amené au fil des décennies à poursuivre des travaux considérables qui ont jeté les bases de la psychanalyse actuelle.
Quand on dit « psychanalyste », on ajoute souvent juste après un adjectif en « -ien ».
On entend ainsi parler de « psychanalyste lacanien », de « psychanalyste freudien », ou encore de « psychanalyste jungien »…
Comment s’y retrouver ?